Utilisé par les pressings, le percholoroéthylène est un solvant très volatil,
interdit aux Etats-Unis et au Danemark car étant un “cancérogène probable” selon l'OMS, qui le soupçonne de provoquer de sérieux problèmes rénaux, hépatiques et neurologiques. L'OMS a fixé une norme pour ce produit, soit 250 microgrammes par mètre cube, mais les riverains des pressing sont huit fois plus exposés.
Et le percholoroéthylène semble avoir déjà fait une victime : une niçoise de 70 ans, qui logeait au dessus d'un pressing, est morte en décembre 2009. L'autopsie a révélé la présence du solvant dans tous les organes, à part l'estomac.
Le gérant du pressing a été mis en examen en septembre 2011 pour “homicide involontaire” et “poursuite de l'exploitation d'une installation classée non conforme à la mise en demeure” mais pour l'instant il n'a pas encore été jugé. Ce jeudi 16 février, un collectif d'associations a pris contact avec le ministère de l'Environnement à ce sujet.